Les médecins prescrivent généralement des neuroleptiques
(aussi appelés des antipsychotiques ou tranquillisants forts)
pour contrôler les symptômes ‘positifs’. Ils ont une action
sédative et par conséquent, gérer les effets secondaires ou tirer
parti de traitements par la parole peut être plus difficile. Les
effets secondaires peuvent aussi être déplaisants,
particulièrement à forte dose. Il s’agit notamment d’effets
neuromusculaires (tremblement des mains et raideurs
musculaires) ou d’effets antimuscariniques (troubles de la
vision, rythme cardiaque accéléré, constipation et
étourdissements). Les anciens neuroleptiques, comme la
chlorpromazine (Largactil) et l’halopéridol (Serenace, Haldol)
ont été associés à des effets secondaires graves et durables,
notamment un endommagement permanent du système
nerveux central (appelé dyskinésie tardive).
Les conseils actuels suggèrent que, dans la mesure du
possible, il est préférable d’utiliser les neuroleptiques
‘atypiques’ plus récents, notamment rispéridone, olanzapine,
quétiapine, amisulpride et zotépine, qui ont beaucoup moins
d’effets secondaires neuromusculaires. Ils sont plus sûrs et
peuvent aussi contribuer à l’amélioration des symptômes
‘négatifs’, qui sont plus difficiles à traiter et à contrôler. Les
neuroleptiques sont administrés sous forme de comprimés,
sirop ou piqûres et peuvent être pris tous les jours, une fois par
semaine, toutes les deux semaines ou une fois par mois.
Certaines personnes obtiennent une amélioration avec les
médicaments, les arrêtent et restent en bonne santé. Pour
d’autres, un traitement plus long sera bénéfique. Pour elles, il
sera peut-être préférable de garder la dose efficace la plus
basse possible pour traiter au mieux les symptômes et réduire
les effets secondaires. Si vous prenez ces médicaments, vous
devez faire évaluer le dosage régulièrement, dans le but de le
conserver au niveau le plus faible possible. Il faudra peut-être
procéder par élimination pour trouver la forme de médication
qui vous convient le mieux. Elle peut faire vraiment la différence
au niveau des symptômes ou pas du tout. Certaines personnes
arrêtent de prendre les médicaments en raison des effets
secondaires, d’autres constatent qu’ils n’en ont pas besoin.